Après avoir eu plusieurs années du cycle 3 j'utilisais avant des méthodes d'anglais comme Speak and Play par exemple et au final je me les appropriais et je modifiais certains éléments.

Et là, depuis que j'ai vu en mathématiques ou en français l'avantage et l'apport des rituels, j'ai donc décidé d'en proposer en anglais. Cela fait donc maintenant 2 ans que je propose à mes élèves des séances courtes et régulières sous formes ritualisées afin d’acquérir les tournures et le vocabulaire à force de les dire et de les entendre et... j’avoue que ça marche pas mal.

J'utilise des questions posées régulièrement et des flashcards qui sont présentes sur mon tableau des rituels d'anglais : 

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 Voici toutes les flashcards pour travailler avec vos élèves

DATE / WEATHER / EMOTIONS à télécharger : ICI

Voici la leçon sur la date : ICI

Comme ce sont des rituels, la trame est la même sur la période mais le contenu proposé augmente progressivement au fil des semaines : je propose pendant mes séances des jeux oraux qui permettent de mettre du rythme à la séance.

Voici une liste : ici

Les images et les leçons données sont ensuite très simples et je m’inspire des documents proposés par LORIN WALTER qui sont toujours au top ! MERCI À lui ;)

Voici le lien pour récupérer toutes les leçons : monecole.fr

 Ma leçon sur les couleurs : COLOURS

             Cette période, plusieurs thèmes sont abordés à chaque séance :

PRESENTATION : Salutations et questions-réponses.

Voici la fiche aide que je leur donne pour écrire leur présentation en fin d'année scolaire avec une autre où l'on trouve toutes les questions qu'ils doivent maitriser en fin de CM2 : ici

Je propose également des cartes recto-verso pour qu'ils s'entrainent oralement par deux à se poser les questions et à y répondre.

A télécharger : ici

Voici le lien vers l'article "Présenter quelqu'un" ici

WEATHER

DATE

NUMBERS

FEELINGS

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CLASSROOM ORDERS

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LETTERS  à partir d'un chanson assez rythmée : THE ALPHABET RAP

J'ai donné ce document aux élèves qu'ils ont collé et puis on a sélectionné ensemble les lettres qui leur posent problème : A E I G J U et on a noté  à côté de chaque lettre la prononciation entre crochets.

Exemples : A {ey} alors que I {aie}

Ensuite, un peu plus tard dans l'année ( en général à partir de la P3), je propose une évolution des rituels avec notamment "LE MOT DU JOUR" :  

Voici l'ensemble des flashcards à télécharger : ici

Je propose 3 créneaux de 20 minutes par semaine. En centres d’autonomie, les élèves s’entraînent 30 min par semaine : ils réalisent des bingos des nombres ou des lettres, ils écoutent des histoires de Cat and Mouse ou ils s’entraînent à se présenter sous forme de dialogue (et peuvent s’enregistrer pour que je les entende ensuite). Cela correspond donc bien au 1H30 hebdomadaires comme le suggèrent les programmes.

Et enfin voici mes progressions, des 5 périodes de l'année : 

P1

P2

P3

P4

P5

Vous trouverez sur chaque document tout ce que l'on travaille sur la période. Cela permet d'avoir en tête jusqu'où on veut emmener nos élèves.

Vous me direz si vous utilisez mes docs et ce que vous en pensez !

SEE YOU SOON !

Mise à jour Avril 2024 :

Suite à cette réflexion et à cet article de blog, les éditions Hatier m'ont contacté pour un projet éditorial. Après plus d'un an de travail et de tests dans plusieurs classes, un livret d'entrainement à l'orthographe fluide est paru le 10 Avril 2024.

Il est disponible :

sur le site de Hatier

sur Amazon

sur le site de la Fnac

Un fichier photocopiable paraitra également fin Juin 2024.

Nous sommes tous d’accord pour dire que l’orthographe pose problème à nos petits français.

La recherche le montre aussi en comparant les résultats aux évaluations avec d’autres pays.

La source principale de difficultés de nos élèves est l’orthographe grammaticale : les règles d’accord entre le sujet et le verbe, les accords au sein du groupe nominal ou encore les accords du participe passé.

En effet, par exemple dans ma classe, lors d’une dictée du jour, mes élèves avaient à écrire « Les meilleures écoles de danse s’affrontent… » Plus des trois-quarts des élèves ont orthographié l’adjectif de la phrase ainsi : « meilleurs » et la plupart des élèves ne comprenaient pas la nécessité d’un « e » à la fin de l’adjectif de ce groupe nominal.  

Depuis quelques temps, je ne suis pas très convaincu de mon enseignement de l’orthographe : je trouve que le rouleau compresseur des notions à assimiler que l’on inflige aux élèves n’est pas du tout adapté.

Pour pouvoir bien construire et arriver à automatiser les notions avec nos élèves, il est important de ne pas aller trop vite en orthographe… Hélas, la lourdeur des programmes ou les méthodes que l’on utilise dans nos classes nous poussent pourtant à le faire. 

Mais n’est-il pas plus important de poser les fondations en travaillant les notions (telles que l’accord dans le GN ou l’accord S-V) très progressivement, sans brûler les étapes ?

Ma remise en question par rapport à l’enseignement de l’orthographe a d’abord démarré depuis l’an dernier, mais celle-ci s’est nettement accélérée lorsque j’ai écouté, pendant les vacances de Février, la conférence « Orthographe, Grammaire : des outils pour mieux comprendre » de l’inspecteur Patrick Luyat dans un premier temps, et suite à ma lecture de l’ouvrage ci-dessous 

« Comment enseigner l’orthographe aujourd’hui ? »

de Catherine Brissaud et Danièle Cogis édité chez Hatier.

Dans cet ouvrage, non seulement on découvre comment rendre efficace l’enseignement de l’orthographe concrètement mais également comment éviter que les mêmes erreurs persistent à l’école. La démarche proposée dans ce livre est souvent la même : à partir de corpus de phrases bien choisies, on laisse la place à l’observation et à la réflexion orthographique pour arriver à une règle simple. Des séquences d’enseignement et un certain nombre d’activités variées sont développées pour aborder quelques notions fondamentales de manière assez progressive : le mot d’ordre est de prendre le temps, et d’y aller étape par étape, et je trouve ça à la fois rassurant et encourageant. En tout cas, ça donne envie de tester les activités qui sont proposées.

Des  exercices de classement, des recherches d’intrus parmi une liste, des analyses de phrases, des dictées courtes pour appliquer les règles construites sont par exemple des activités que l’on peut proposer à nos élèves. On peut proposer des activités individuelles, d’autres en groupe et d’autres encore en collectif. Quand on leur propose de travailler en groupe sur un exercice de tri et de classement par exemple, il est important de demander une justification écrite : tout le monde est alors obligé de réfléchir dans le groupe et pas seulement les plus rapides. La justification du choix orthographique pour tous les types d’activités doit être demandée à chaque fois.

Parmi les notions importantes à enseigner, le travail sur les accords est la priorité dans l’enseignement de l’orthographe : accorder le sujet et le verbe, accorder les différents constituants dans le groupe nominal mais aussi accorder l’attribut avec son sujet. Repérer les constituants d’une phrase est donc primordial pour nos élèves : l’enseignement du repérage du nom, du verbe, du déterminant, de l’adjectif… et la compréhensions des fonctions grammaticales doivent s’enseigner aussi de manière spécifique et cela, dès le cycle 2. Toutes ces notions grammaticales enseignées spécifiquement (natures, fonctions) permettront, en effet, aux élèves, de comprendre l’importance de les repérer puisque cela leur permettra d’accorder correctement les éléments d’une phrase.

Ce que j’ai retenu en lisant cet ouvrage, s’il y avait une chose à retenir, ça serait : pour que les élèves se posent des questions quand ils écrivent, il faut alors leur proposer des exercices où ils doivent s’en poser et mener une réflexion. Les exercices qui ne demandent aucune recherche, aucune réflexion aux élèves sont à proscrire, comme celui-ci dessous :

Pour développer cette réflexion orthographique, j’ai mené avec mes élèves quelques séances où j’essayais à chaque fois de leur demander une véritable réflexion orthographique. J’ai même fini par en créer un jeu de plateau pour les habituer à développer cet effort de réflexion et c’est loin d’être un réflexe : ils doivent donc s’entrainer ! Et rien de mieux que par le jeu. 

Voici « EN ROUTE VERS ORTHOREFLEX »

Ce jeu est à la fois individuel mais également coopératif car les joueurs défient tous ensemble le monstre ANTIREFLEX (orthographique) qui ne doit pas arriver dans le monde ORTHOREFLEX avant l'un d'entre eux.

Dans ce jeu, vous trouverez :

96 Cartes au total, avec 3 types de cartes différentes.

- 32 cartes de couleur rose : il faut transformer un groupe nominal (à écrire sur l'ardoise)

- 32 cartes de couleur verte : il faut trouver un intrus et justifier sa réponse. Pour ce type de cartes, les camarades peuvent donner un indice inscrit au dos de la carte.

- 32 cartes de couleur jaune : il faut choisir le bon sujet ou le bon verbe et indiquer ce qui leur a permis de faire leur choix.

- 1 plateau 

- des jetons "monstre antiréflex"

- une règle du jeu

Il faudra seulement prévoir en plus : un dé et des pions (4 maximum).

J'ai pris le parti de proposer ce jeu que pour 4 joueurs maximum pour que les échanges et les temps d'attente soient le plus adaptés pour une meilleure réflexion orthographique.

Si les joueurs perdent face au monstre antiréflex, cela leur montre qu'ils n'ont pas encore toute la réflexion nécessaire : il faudra donc encore continuer à s'entrainer !

Mise à jour Avril 2024 :

 J'ai retiré ce jeu en téléchargement gratuit. Il sera disponible dans le fichier photocopiable "Pour une orthographe fluide" édité chez Hatier fin Juin 2024 : ici

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Dans l'ouvrage que je viens de vous parler, il est proposé de mener 3 grands types d’activités : 

•  des chantiers d’étude que est un travail en plusieurs phases avec une étude de corpus (avec classement et confrontation)
•  la phrase du jour (dictée ou donnée) où l’analyse est à faire et les notions travaillées sont à réinvestir
•  le remue-méninge orthographique : je vois ça comme un rituel qui permet d’entrainer les élèves à réfléchir sur la langue et à justifier leurs choix.

 Je pratiquais déjà dans ma classe la phrase du jour une fois par semaine mais pas les deux autres. J'ai donc changé quelques habitudes et j'ai notamment testé plusieurs fois des remue-méninges orthographiques :

Voici la justification d'un élève lors de cet exercice.

Je vous propose un diaporama en version POWER POINT avec une base de remue-méninges et les corrections : ici

J'ai aussi proposé plusieurs activités de tri et de classement où les élèves devaient justifier leurs choix, souvent à partir d'étiquettes. Voici par exemple les étiquettes que j'ai données au élèves pour aborder le pluriel des mots en -al et -ail.

Ensuite, l’activité d’écriture en parallèle est importante. Prendre le temps pour faire écrire abondamment, (notamment sur des textes courts) et bien prendre du temps pour faire réfléchir au sens des textes développent non seulement la capacité à écrire et à comprendre les textes, mais aussi la capacité à orthographier.

Enfin, des activités à partir des erreurs des élèves sont nécessaires pour faire évoluer les conceptions orthographiques des élèves, parfois bien ancrées. J'ai donc repris en petit groupe le fameux groupe nominal (abordé plus haut dans l'article) qui avait posé problème à tant d'élèves.

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Voici le sommaire de l'ouvrage dont je parle plus haut : plusieurs notions sont abordées et notamment celles concernant les accords.

Je trouve que l’enseignement de l’accord sujet-verbe est important et voici quelques éléments indiqués dans l’ouvrage que je trouve très justes.

La règle est simple à dire : le verbe s'accorde avec son sujet. Mais, pour la mettre en œuvre, il faut maitriser, entre autres :

- les notions mêmes de sujet, de verbe, d'accord;

- le repérage du sujet et du verbe de la phrase;

- les valeurs multiples de certains graphèmes (e, s, t).

On doit alors demander aux élèves de produire un balisage dans leur phrase, il pourra ensuite s’alléger. Cela permet de vérifier les accords, comme ici par exemple :

L’identification des classes est en effet nécessaire pour bien orthographier, tout comme le rôle la fonction de chaque groupe de mots dans la phrase.

Proposition de progression de l’ouvrage concernant l'accord S-V : 

Au CE2, on stabilise les connaissances de base.

Au CM1, on complexifie l'accord en utilisant une plus grande variété de noms et en introduisant des formes verbales homophones.

Au CM2, on introduit des éléments de complexification portant sur le sujet ou sur le verbe, en abordant des constructions particulières et des formes verbales composées.

Les propositions qui suivent concernant l'accord sujet-verbe à la 3° personne,

singulier et pluriel. Il existe des verbes qui posent problème aux élèves.

Nous devons faire prendre conscience aux élèves de l’homophonie des finales verbales à la 3ème personne du singulier et du pluriel des verbes en -er (mange / mangent) et qu’ils comprennent que c’est un piège quand ils écrivent ! Il faut donc mettre en œuvre une stratégie pour déjouer ce piège.

Des noms (qui peuvent être des sujets) posent également problème : les noms collectifs (comme équipe, monde, classe, tout le monde, foule…), les noms coordonnés, composés de 2 noms (ex : Lola et son frère), les noms avec expansion (Les gros chiens de la rue voisine) ou quand un pronom précède le verbe (Thomas les regarde). L’identification du sujet devient alors ici difficile. Une attention particulière est donc nécessaire. J’ai tenu compte de tout cela dans les cartes jaunes du jeu que j’ai créé.

Vous trouverez ici plusieurs ressources et liens concernant

l'orthographe pour aller plus loin : 

La conférence sur l'orthographe de l'IEN Patrick Luyat (podcast)

Mon article sur la dictée

Mon article sur la création de phrases pour les copains

Un autre article où les élèves doivent inventer des phrases en accordant correctement

Le diaporama contenant quelques remue-méninges orthographiques 

Le lien pour commander le livre "Comment enseigner l'orthographe aujourd'hui ?" (sur le site de  l'éditeur)

J'espère que cet article vous aura plu et aura pu vous aider un peu dans votre réflexion sur l'orthographe.

A bientôt !

Proposer des activités numériques en classe n'est pas forcément évident, surtout quand on n'a pas beaucoup de matériel.  Dans cet article, je t'explique comment je m'organise et je te propose quelques ressources.

Comme tu peux le voir avec cette photo, je n’ai que 2 ordinateurs fixes dans la classe et pourtant tous les élèves font du traitement de texte, enregistrent des documents, les impriment, font des recherches sur Internet et créent des diaporamas. Et oui, en CM, nous devons évaluer des compétences numériques dans le LSU.

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Mon organisation

Etape 1 : D'abord, en fin de P1 et en P2, j’ai recensé les besoins de chacun en faisant de la saisie de texte chaque matin depuis le début de cette période avec deux ou trois élèves.

 Etape 2 : Chaque élève a ensuite saisi devant moi une phrase dictée, puis j’ai montré les fonctionnalités les plus simples des logiciels Open Office ou Word.

 Etape 3 : Depuis la P3, ceux qui avaient le plus de difficultés ont des défis à réaliser en autonomie. Ils choisissent à chaque fois une phrase de leur cahier d’écriture et l’écrivent selon les contraintes demandées dans le défi. Ils enregistrent le document avec leur prénom pour continuer les défis sur un autre temps. Les plus à l’aise (10 pour le moment) travaillent sur un diaporama simple : j’ai utilisé les documents téléchargés sur le drive de Tetaclasses.

Etape 4 :  J'ai proposé une séance de remédiation pour ceux qui ont eu besoin d'un coup de pouce : j'ai réalisé ma séance directement sur le VPI (word en grand) et seulement 12 élèves ont assisté à cette séance.

Quand les 6 premiers défis seront validés, j'ai prévu d'en donner d'autres, notamment après avoir enseigner la recherche sur Internet à partir du moteur de recherche sécurisé : qwantjunior

Plus tard, ils pourront travailler sur le diaporama.

Après avoir enseigné des astuces ou de la méthodologie aux élèves, en général, je leur propose des petites affiches pour qu'ils soient plus autonomes.

En voici quelques-unes.

Voici les nouveaux défis informatiques que je proposerai en P4 :

Il m'arrive aussi de proposer à mes élèves  entre la P4 et la P5: 

- d'écrire des textes : articles pour le journal de la commune, une production d'écrit de leur choix, un texte pour leur exposé. 

- d'écrire les devoirs sur l'ENT.

- d'écrire des mails à d'autres classes.

Voici un ouvrage pour avoir des idées d'activités avec le numérique édité chez Nathan :

Disponible ici 

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Les documents à télécharger

LES PREMIERS DÉFIS INFORMATIQUES

LES DÉFIS INFORMATIQUES 7 À 12

LES AFFICHES

J'espère que cet article aura pu t'inspirer ou t'aider un peu dans ta réflexion sur le travail autour des compétences numériques.

Je rappelle que, malheureusement je ne sais ni qui, ni combien de personnes, téléchargent mes documents. Si tu te sers de mes ressources, un commentaire en dessous ou même un partage sur les réseaux sociaux ne prend qu'une minute. 

Chers lecteurs, chères lectrices,

Je viens te présenter ici une idée d’affichage (pour ta salle de classe notamment mais pourquoi pas ailleurs) qui change un peu de l’ordinaire.

C'est à la fois une aide pour les élèves mais aussi un affichage original, esthétique, qui égaye la classe. Les élèves ont envie d'aller voir, de le lire. Il faut juste leur expliquer comment le lire : c'est encore mieux de le construire avec eux comme ça pas besoin de leur expliquer...

J'ai déjà présenté ces "affichages fleurs" en vidéo su mon compte Instagram et Facebook et beaucoup m'ont demandé le modèle, ou les gabarits pour réaliser leurs propres affichages.

En effet, si tu es intéressé, tu peux préparer ton pot et tes fleurs en les plastifiant en choisissant des modèles vierges et créer avec tes élèves les affichages à l’aide d’un crayon effaçable à l’eau (j'ai utilisé un lumocolor non-permanent de chez staedtler ) : vous effacez quand les élèves ont compris et ça pourra resservir dans d’autres domaines.

Ici, pour la conjugaison j’avais fait le choix de pré-remplir et d’écrire les terminaisons du présent avec mes élèves au fur et à mesure de leurs découvertes et propositions mais en préparant les supports, j’ai eu l’idée de proposer le pot et les fleurs vierges pour d'autres domaines : ici pour le vocabulaire sur les familles de mots.

Ecriture au woody blanc effaçable  : à retrouver ici.        Ecriture au lumocolor effaçable  : à retrouver ici

Par contre, il faut être vigilant avec les affichages dans nos classes pour ne pas « surcharger » nos élèves : les petits mémos ou les cahiers de leçons à disposition peuvent tout autant aider les élèves sans les parasiter parce qu’ils ne sont pas sur les murs.

Concernant l'imparfait, je propose également un affichage peu classique : une recette.

Je remarquais souvent chez mes élèves des difficultés, non pas avec les terminaisons mais pour trouver le radical du verbe (surtout pour ceux des verbes en IR).

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Je te partage tous les documents dans cet article pour que tu puisses réaliser toi aussi, tes affichages en conjugaison ou dans d'autres domaines.

Néanmoins, ce qui est intéressant c'est que toi, tu puisses partager ton utilisation de ces affichages en photo sur les réseaux en me mentionnant, comme ça, je pourrai voir comment et par qui mon travail est utilisé et cela permettra aussi à d'autres de s'inspirer... Elle est là, la magie des réseaux. Les commentaires et les partages ici ou sur les réseaux font toujours plaisir également, amenant de la reconnaissance et me donnant la force de continuer à partager.

A bon entendeur !

Voici les documents  à télécharger :

FLEURS CONJUGAISON (FORMAT PDF)

FLEURS CONJUGAISON À MODIFIER (FORMAT PAGES)

POTS DE FLEURS

POT DE FLEUR MODÈLE BLANC

RECETTE IMPARFAIT RECTANGULAIRE

Lire, copier, écouter, comprendre, analyser, inventer, créer des poèmes en s'inspirant d'autres déjà rencontrés, je trouve ça génial, j'aime en tout cas le proposer aux élèves. Pas vous ?

Petite précision pour commencer : Il n'est pas rare d'entendre les élèves dire qu'ils doivent “apprendre leur poésie” or ce qu'ils doivent apprendre c'est un “poème”. En effet, la poésie est un genre littéraire et non pas un texte, on parlera donc ici de poèmes.

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En cette fin d'année, je propose à mes élèves le célèbre sonnet de Joaquim du Bellay : « Heureux qui comme Ulysse », un exemple pour vous montrer comment je m'organise avec les poèmes, de la découverte à l'évaluation.

La chanson du même nom, inspirée de ce sonnet est d’ailleurs notre musique de transition tout au long de la période.

 

COMMENT S'ORGANISER ?

En général, j'organise une ou deux séances en classe entière.

Découverte : Ici, ça sera deux séances en raison de la difficulté du poème. Après avoir lu et découvert ce poème particulier  lors d'une séance d'environ 20min, les élèves ont fait tout de suite le lien avec la chanson de Ridan et ont remarqué des mots "mal écrits" (cestuy-là, doulceur), ceux qui sont en ancien français. Cela a permis d'aborder l'époque à laquelle a été écrit ce poème et j'ai élargi en donnant quelques informations sur Joachim du Bellay, notamment où il vivait et le nom du recueil dans lequel se trouve ce poème : les Regrets. J'ai expliqué aussi que le poète avait fait un voyage à Rome et je leur ai demandé s'ils pouvaient trouver des éléments qui abordaient ce voyage dans ce poème. Ils ont donc fini par trouver la comparaison qu'il fait entre son village et Rome et ont bien compris qu'il regrettait sa terre natale.

Ensuite, nous avons analysé la structure du poème lors d'une séance d'environ 40min : cela a  permis aussi de revoir le vocabulaire relatif à la poésie : strophe, vers, rime et d'en découvrir d'autre : tercet, quatrain, alexandrin, sonnet. Cette séance a permis de compléter avec les élèves la fiche que je leur ai proposée.

Copie et illustration : Les élèves l’ont ensuite copié en autonomie, puis ont commencé leur illustration au crayon à papier. Je corrige au fur et à mesure (ils s'organisent comme ils veulent sur 15 jours et ne choisissent donc pas tous de la copier et de commencer à l'illustrer en même temps). Je demande à ce que le poème soit écrit avec des majuscules en couleur en respectant la mise en page.

Au niveau des erreurs de copie, je ne me trouve pas assez sévère mais le problème c'est que la plupart des élèves devrait la recopier souvent (vu le nombre d'erreurs) si je gardais la règle de "si tu as plus d'une erreur de copie, tu devras la recopier !" J'avoue que je ne les fais pas souvent recopier, ça m'arrive en début d'année pour montrer qu'il faut s'appliquer sinon "on recopie" mais au fur et à mesure de l'année c'est très rare que je le fasse. Concernant l'illustration, je ne les aide pas beaucoup mais ce que je demande c'est qu'ils repassent leurs dessins et qu'il y ait de la couleur et que l'espace de la page soit occupé. Je ne juge pas la qualité du dessin (vu que je ne suis pas un grand artiste et que je ne les aide presque jamais) mais l'effort que l'élève a fait pour réaliser son illustration.

Récitation : Avant, je faisais passer mes élèves devant toute la classe mais certains n'osaient pas, étaient gênés et puis quelle perte de temps pour les autres. Je préfère travailler l'oral devant la classe entière lors de débats ou des exposés.

En général, je réalise une séance en début d'année pour construire avec les élèves les critères d'évaluation pour les moments de récitation puis après je les écoute en petits groupes de 5 ou 6 élèves. Je les écoute chaque matin ou chaque fin de journée pendant que le reste de la classe est en autonomie sur le travail inscrit sur leur fiche de suivi.

Évaluation : J’évalue à l’aide des critères inscrits sur une petite fiche que j'imprime en général sur du papier de couleur : ce sont des critères connus des élèves puisque nous les avons créés ensemble en début d’année. Je regarderai également avec eux leur illustration, la copie ayant déjà été vérifiée.
La plupart du temps, il colle ce papier au moment de la copie : cela permet d’entourer ce qui correspond au niveau de la copie mais également que les élèves relisent les critères au moment de la révision à la maison.

Si c'est bon, je coche, sinon je mets qu'un seul trait (en diagonale).

Pour la copie du texte et l'illustration, j'entoure ce qui correspond.

J'ai également approfondi mes recherches sur autre poème que j'ai travaillé avec mes élèves : le pin des Landes de Théophile Gautier.

Nous travaillons cette année sur le projet gascon, et puis habitant dans les Landes, je voulais le faire découvrir à mes élèves.

Nous analyserons la structure du poème lors d'une première séance avant de leur proposer la copie et le début de l'illustration en classe. Ils copieront en atelier et je leur lance un défi à chaque fois : si tout le groupe a copié correctement (sans aucune erreur), ils auront le privilège de mettre 5 billes dans le pot collectif des bonnes actions. Cela les motive et puis une entraide se met en place naturellement. Pour information, quand le pot des bonnes actions est rempli, la classe a le droit à une récompense collective. Je referme la parenthèse.

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D'une manière générale, je propose 2 poèmes par période : cela dépend des thèmes de l'année, des projets, des saisons ou de mes envies. Je vous en partagerai une liste très bientôt.

DOCUMENTS À TÉLÉCHARGER 

Voici les premiers documents que je vous partage, j'en partagerai d'autres dès que je pourrai quand je ferai de nouvelles fiches.

Critères récitation poèmes

Fiche poème  HEUREUX QUI COMME ULYSSE" (avec corrections et informations)

Fiche poème "Le pin des Landes" (avec corrections et informations)

N'hésitez pas à me partager votre organisation si elle est différente de la mienne, votre ou vos poèmes préférés ou des suggestions dans un petit commentaire.

A bientôt !